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Mais oui enfin, quel rapport entre le métier de guide et le métier de traductrice ?

D'accord, bougez pas, je vous explique en 6 points. C'est parti !

 

Guider et traduire sont deux vrais métiers

Je le répèterai quitte à ce qu'on me dise que je radote : ce sont des métiers, des vrais, qui ne s’improvisent pas. Mais ce sont des métiers non réglementés, ce qui signifie que n’importe qui peut guider sur la voie publique ou s'estimer capable de traduire sans formation préalable.

À une exception près pour les guides : pour les monuments historiques et les musées nationaux, là, il faut la carte de guide-conférencier, sinon vous êtes hors-la-loi. C’est bien de le rappeler de temps en temps... Pour la traduction, si vous voulez travailler avec certaines organisations, sans diplôme, ça ne passera pas, mais sinon rien d'obligatoire.

Avoir le sens de la ponctualité et du respect des délais

La ponctualité, c'est la base. Ah oui, une guide en retard, ce n’est pas franchement top, ça fait mauvais genre ! Les gens attendent, le programme est compromis et ils se disent qu’ils en auront moins pour leur argent ou que leur guide manque de sérieux.

Une traductrice qui ne respecte pas les délais rend également la tâche de l'entreprise demandeuse compliquée. En effet, il y a une suite d’évènements derrière une traduction. Elle fait (normalement) partie d’un projet global, donc il faut tenir ses engagements pour la réussite de ce projet. C’est la moindre des choses. Sinon, on aura la réputation de ne pas être fiable et ce n'est pas franchement le but recherché.

Avoir le sens du détail

Nous avons en commun le sens de l’exactitude, qui peut friser le perfectionnisme chez les traducteurs ou les traductrices ou en tout cas s'apparenter à une vraie prise de tête. Il y a tout un travail pour trouver le bon terme, l’expression qui correspond le mieux selon le contexte. Si vous saviez toutes les questions qu'on se pose avant de faire un choix !

Une guide effectue des recherches pour ne pas raconter n’importe quoi en visite. Il faut le répéter : les guides ne sont pas des encyclopédies ambulantes, les traducteurs ne sont pas des dictionnaires sur pattes ! Il y a du travail de vérification et de réflexion derrière. Scoop, nous n'avons pas la science infuse ! Guides et traducteurs sont surtout des personnes dotées d’une grande curiosité, ce qui leur permet d'arriver à leurs fins mais à aussi trouver du plaisir dans leur travail.

Aimer servir

Oui, nous sommes des métiers de services. Un guide accompagne un groupe, l’aide pendant son excursion, lui apporte ses connaissances, mais s’adapte à son public. Il ou elle n’est pas là pour étaler son savoir, mais est là pour que les gens comprennent, retiennent et surtout qu’ils passent un bon moment. Cela peut paraître superflu, mais ouvrir les yeux des gens sur des choses qu’ils n’avaient pas remarquées ni même envisagées, je ne trouve pas ça si superflu que ça, moi.

Un traducteur, de son côté, ne traduit pas égoïstement pour lui, dans son coin, pour son autosatisfation. Il ou elle traduit pour que le message ait une portée, trouve sa cible, permette le développement d’un marché, d’un produit ou pour servir une cause et apporte ses compétences voire même du conseil.

Avoir le sens de la communication

Guider et traduire sont évidemment des métiers de communication, à l’oral dans un cas, à l’écrit dans l’autre, et des métiers où l’on aime le partage de ses connaissances ou de ses trouvailles. Vous pourriez penser qu'une traductrice est beaucoup plus isolée qu'une guide. Oui dans un sens, mais la traductrice n’est pas recluse dans sa grotte, fermée dans son monde, hermétique à ce qui se passe dehors.

Nous aimons échanger, débattre, justifier par écrans interposés et il y a des super réseaux de linguistes avec une très belle entraide ! Les guides voient beaucoup de monde, c'est vrai, des centaines de gens, voire des milliers. Mais en dehors du travail, ils ou elles peuvent aussi ressentir de la solitude. Mais ça, c'est sans compter sur les formidables collègues ami·e·s (ou les proches, bien sûr, car il n'y a pas que le boulot dans la vie !).

Manipuler les langues étrangères et maîtriser sa propre langue

Bon, pour finir, le gros point commun entre nous, ce sont bien entendu les langues ! Mais ce n’est pas parce que vous parlez couramment une langue ou que vous guidez en anglais, allemand et italien que vous pourrez traduire depuis chacune d'elles. Et il faut rappeler que les traducteurs professionnels traduisent vers leur langue maternelle parce qu’il est évident qu'on en maîtrise les nuances et les subtilités.

Donc voilà, ça fait pas mal de points communs tout ça, hein ! Et dans mon cas, le dénominateur commun, c’est bien sûr le tourisme (les voyages, la culture et le patrimoine en général, l’Histoire, l’art et l’architecture, le vin aussi un peu !), car cela fait plus de 20 ans que je baigne dedans. Et croyez-moi, je n'ai pas l'intention de quitter cet univers de sitôt.